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Une fois que vous avez décidé qu'une allocation au capital-investissement pourrait être bénéfique à votre portefeuille et qu'elle s'inscrit dans votre stratégie d'investissement globale, la question suivante est de savoir quelle part de votre portefeuille doit être allouée aux actifs privés. Bien qu'il existe des lignes directrices générales suggérées par les planificateurs financiers et les consultants en investissement, la décision finale d'allocation est une décision personnelle qui dépendra de facteurs tels que
Cet article vous aidera à prendre votre décision d'allocation de trois manières :
Les investisseurs institutionnels, tels que les fonds de pension et les fonds de dotation, investissent dans le capital-investissement depuis des décennies. Ainsi, même si chaque investisseur a certainement ses propres paramètres d'allocation au capital-investissement, l'expérience des grands investisseurs et le bénéfice de leur expertise peuvent au moins servir de point de référence aux investisseurs qui décident d'incorporer de nouvelles allocations au capital-investissement dans leurs portefeuilles.
La part des institutions dans les investissements sur les marchés privés n'a cessé d'augmenter au cours des 15 dernières années au moins (comme le montre l'illustration ci-dessous) et dépasse désormais 22 % en moyenne. Si l'on retire les actifs immobiliers de l'allocation totale, le capital-investissement, les infrastructures, le crédit privé et les autres alternatives représentaient en moyenne environ 15 % en 2019.
En tant que chiffre moyen sur des centaines d'institutions, on pourrait s'attendre à ce que les allocations typiques aux instruments du marché privé se situent entre 5 % et 30 % des actifs totaux. Si les investisseurs institutionnels ont tendance à être quelque peu averses au risque dans l'ensemble, ils ont également beaucoup plus d'expérience avec les marchés privés et leurs portefeuilles plus importants peuvent leur permettre d'adopter une approche plus indulgente à l'égard de l'illiquidité des investissements privés. Leur approche des investissements sur les marchés privés doit donc être utilisée comme une ligne directrice, en tenant compte de ces facteurs.
Un contexte supplémentaire peut être obtenu en examinant les effets des allocations de capital-investissement sur la performance globale d'un portefeuille existant.
Un exemple est illustré ci-dessous à l'aide d'une étude réalisée par Hamilton Lane. Le graphique indique qu'entre 2000 et 2020, soit une période de 20 ans, un portefeuille 60/40 (actions et obligations publiques) a offert des rendements annuels d'environ 7,5 %. Cependant, pour la même période, un portefeuille avec une plus grande allocation au capital privé et à l'immobilier (42% d'actions publiques, 28% d'obligations, 18% de capital privé, 12% de crédit privé) a offert des rendements annuels de 9,40% avec des ratios de Sharpe plus élevés.
Vous trouverez ci-dessous une étude de Vanguard qui présente les résultats en termes de rendement attendu et de risque (volatilité) de différentes allocations¹. Cet exemple prend comme point de départ le portefeuille traditionnel 70 % actions / 30 % obligations et suppose qu'un rééquilibrage instantané et continu n'est pas possible en raison de la nature illiquide du capital-investissement.
Les allocations au capital-investissement varient considérablement, même parmi les investisseurs institutionnels ayant de nombreuses années d'expérience sur les marchés privés. Les investisseurs doivent examiner attentivement leurs objectifs stratégiques et les effets escomptés de l'ajout de capital-investissement à leurs portefeuilles lorsqu'ils déterminent le niveau d'allocation qui leur convient. En outre, ils doivent s'attendre à modifier leur allocation au fil du temps, à mesure qu'ils acquièrent une plus grande expérience des actifs privés et qu'ils sont en mesure d'évaluer l'impact de ces actifs sur l'ensemble de leur portefeuille.
Les exemples ci-dessus visent à fournir aux investisseurs des points de référence qui peuvent les aider à déterminer l'allocation d'actifs souhaitée pour le private equity dans leurs portefeuilles.Il n'existe pas de profil d'allocation "correct" pour tout le monde, ni d'allocation "parfaite", car certaines des variables impliquées sont subjectives (telles que la liquidité, l'horizon temporel et l'adéquation stratégique).
La prochaine étape cruciale de la construction d'un portefeuille consiste à choisir une stratégie d'investissement qui corresponde à vos objectifs, que nous examinons en détail dans notre article sur les stratégies d'investissement en private equity.
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